Les évolutions de l’agriculture

Une fonction nourricière durable

L’agriculteur français est un héros : ce chef d’entreprise ne compte pas ses heures pour produire une alimentation toujours plus abondante, toujours plus saine et toujours plus qualitative. Il doit aujourd’hui répondre à des enjeux environnementaux forts et se trouve au cœur d’un paradoxe : produire mieux et moins cher.

Une longue tradition française

Qu’il soit le représentant de l’agriculture intensive, un ardent défenseur des TCS (techniques de conservation des sols) ou encore spécialisé en agriculture biologique, l’agriculteur d’aujourd’hui est l’héritier d’une longue tradition française. Après la guerre, il a fallu reconstruire le pays et accompagner cette formidable poussée de croissance.

Les agriculteurs ont su s’organiser pour le faire. La montée en puissance de la chimie, de la médecine vétérinaire et du machinisme ont permis aux producteurs de produire les quantités nécessaires à l’alimentation de la population en croissance. Parallèlement, l’industrie agroalimentaire s’est développée et l’Europe est entrée dans une société de consommation. Ce modèle d’agriculture intensive répond toujours aux besoins de la population, mais doit aujourd’hui faire face à de nouveaux enjeux, destinés à préserver la planète.

Il est capital d’anticiper les besoins de l’agriculture.
Il est capital d’anticiper les besoins de l’agriculture.

Un nouveau concept pour envisager l’avenir

Si l’on en croit les prévisionnistes, la population mondiale s’élèvera à plus de 9 milliards d’habitants en 2050. Parallèlement, les ressources se raréfient et le climat évolue à grande vitesse. Depuis l’avènement de l’Agriculture Écologiquement Intensive en 2008, tous les acteurs travaillent pour faire émerger un modèle d’agriculture cohérent et raisonnable pour les générations futures. Pour cela, il est nécessaire d’anticiper les besoins et de penser l’agriculture à l’échelle mondiale.

Il s’agit d’augmenter les volumes de productions tout en incitant les populations à raisonner leur alimentation pour diminuer le gaspillage des ressources. Et tout cela doit se jouer dans un cadre concurrentiel serré.

Accompagner les politiques d’entreprise

Pour s’organiser face à ces grands changements, les agriculteurs se sont réunis en coopératives au début du XXe siècle. Ce modèle coopératif a fait ses preuves et reste plus que jamais d’actualité. Ils peuvent ainsi avoir du poids pour intervenir sur les choix concernant l’avenir de leur profession. Les paysans d’autrefois sont devenus de véritables chefs d’exploitations.

Il mettent en place des stratégies d’optimisation et de développement spécifiques et se doivent d’être compétitifs pour pérenniser leurs entreprises. Depuis toujours, les coopératives les accompagnent dans leurs choix techniques et stratégiques.
Les nombreux partenaires qui gravitent autour des exploitants (centres comptables, fournisseurs d’aliments du bétail, conseil technique, machinisme, vétérinaires…) innovent sans cesse pour leur permettre de s’adapter au marché.

Les entreprises et les coopératives doivent communiquer sur leurs produits et/ou services car elles se situent, elles aussi sur un marché concurrentiel. Il faut bien connaître l’histoire du secteur agricole, le contexte et les filières pour les accompagner et les aider à défendre leurs positionnements. Il s’agit de valoriser leurs choix afin d’en faire des atouts commerciaux et de développement.